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Inugami

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les avis de Cinemasie

4 critiques: 2.56/5

vos avis

17 critiques: 3.13/5



Junta 4
Ordell Robbie 2.75 Inégal mais intéréssant (cf article Harada)
Alain 2
kick rurik 1.5 Predators, Go Home !
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Predators, Go Home !

Akira est un jeune prof est muté dans un petit village montagnard. Il y tombe amoureux de Miki, la fabricante de papier, femme solitaire. Bientôt, il découvre la toile de sentiments et de haines entre les habitants du village, tandis qu’une rumeur laisse entendre que Miki serait victime d’une malédiction héréditaire, l’Inugami…

Inugami est un film fantastique qui n’en est pas un. On peut en effet soupçonner Harada Masato, cinéaste social et dramatique (Bounce Ko-Gals) d’avoir adapté le roman à l’origine du film pour permettre de traiter de l’aspect sociologique et sentimental du village, essentiellement la situation des différentes femmes, et le poids des souvenirs, des traditions, du passé.

Effectivement, les femmes sont ici personnages principaux, et les hommes n’existent dans le film que par rapport aux femmes et aux relations qu’ils entretiennent avec celles-ci.

Différents personnages féminins forts sont à l’image : la femme amoureuse jalouse tuant son propre enfant, la vieille dame dirigeant la famille, l’héroïne amoureuse désabusée à cause d’un amant parti avant la naissance et la mort de son enfant, la jeune sœur qui veut quitter l’endroit.. Autant de portraits justes et forts pour un film qui n’évite pas des kilomètres de dialogues indigestes et des révélations à n’en plus finir, abrutissant, atténuant les effets de surprise petit à petit, ennuyeux.

A l’exception d’une introduction simple, visuellement impressionnante (une gigantesque forme, ressemblant au camouflage transparent du Predator, en pleine forêt), et bien amenée, le peu de scènes fantastiques sont plates, voire limite ridicules (la procession sans fin dans le dernier quart d’heure). Harada aurait dû aller au bout de son envie, et supprimer toutes les scènes à connotation fantastique qu’il ne maîtrise pas, qui l’handicapent et l’ennuient visiblement, pour ne garder que celles, simples, d’affrontements humains et sociaux, bien plus sensibles et réussies.

Ou, autre option, peut-être aurait t-il fallu plonger plus franchement dans le fantastique, tout en gardant en fond un aspect social fort. En hésitant perpétuellement entre les deux, Inugami en souffre, le propos s’amoindrit, la vision devient pénible.

Les images gardées du film en sortant ? Simplement celles de Miki plongeant ses mains dans l’eau pleine de fibres de bois, utilisant sa vieille machine à fabriquer le papier. De beaux gestes doux et charnels, purs, essentiels. Ce que le film, débarrassé du superflu, aurait pu être.



15 septembre 2003
par kick rurik


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